Empire de Xia
Résumé
L'Empire Xia se situe sur la partie nord-ouest du continent de Liuyen. La famille de souverains à sa tête se succède depuis plus de mille ans. Il a longtemps dominé le continent, mais le fléau de la fausse mort leur a coûté cher, ce qui permis aux différents pays sous la bannière Reokeri de regagner leur indépendance. Trop faible pour se remettre à hauteur des autres pays du continent et trop fier pour risquer un échec, l'Empire de Xia se concentre maintenant sur sa reconstruction.
Le Xia est composé d'une grande île au sud-ouest où se situe sa capitale, et de quatre autres îles séparées par de grandes failles causées par Zeme lors de la guerre élémentaire. Son climat est variable du nord au sud en fonction des montagnes; mais de manière plus équitable que les iles Kutogawa. De manière générale les températures sont douces et humides, ce qui permet même l'existence de jungles sur certaines parties du territoire.
Les Xians sont connus pour leur profonde implication dans leur métier, leur grand respect de la hiérarchie et leur fierté en leur pays. Si ils peuvent se montrer attentionnés et chaleureux; ils peuvent aussi être réticents à afficher leurs émotions ou dire ce qu'ils pensent.
On retrouve dans l'empire une majorité d'humains suivie de peu par une abondance de neimadas. Il n'y a que très peu de konizans.
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Sommaire
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Géographie
Histoire
L’Ère des Héros
L'Ère du Crépuscule
Politique
Système politique
Xia est un empire, l'histoire de sa politique se découpe par des dynasties plus ou moins puissantes qui ont modifiés chacun leurs tours le visage de la politique de Xia. Monarchie absolue à référendum pour les hauts placés, seule l'Empereur subsiste toujours. Puissant, intouchable et vénéré, le personnage en poste devient le personnage le plus puissant de Liuyen.
Dynastie actuelle
La Dynastie actuelle se nomme les Xeng. Ren Xeng est actuellement l'Empereur légitime de Xia. Il est âgé de 22 ans et est le seul survivant de l'opération Kuchang qui a ciblé sa famille. Un groupe d'assassins venant de l'ordre direct d'Ergaloroth a tenté de mettre un coup magistral à la politique de Xia et donc à Liuyen. Heureusement, l'Empereur lui même a su défendre sa vie avec l'aide de sa garde impériale. Cette histoire n'a fait que renforcer l'unité de la région et, traumatisé par cette attaque, a relancé des politiques militaires à travers tout le pays. Le Kutogawa et le Reokeri ne savent pas s'ils sont face à l'empereur sage qui va défendre le continent ou l'Empereur fou qui va le mettre à feu et à sang. En attendant, le système politique s'est limité à l'Empereur lui même et à ses proches partisans. Sa confiance est devenue difficile à gagner et seule sa garde qui l'a protégé jusqu'au bout à le droit de porter une arme en sa présence. Le pays autrement n'est géré que par des amis de l'Empereur qui les envoie dans différentes villes importantes pour envoyer des directives générales au pays et le bon fonctionnement de l'administration.
Relations diplomatiques
Shogunat Kutogawa
Les relations entre le Shogunat et Xia sont de plus en plus tendues depuis que Xia a relancé ses doctrines militaires, apparemment pour aller défendre les intérêts d'Hylenor sur Eraltis. Le fait est que le Shogunat prête ses navires pour la guerre en Prydain lui permet d'exercer une pression directe sur l'Empereur et donc de limiter les tensions. L'objectif est de limiter les risques de nouvelles guerres qui ont fait trembler le pays.
Confédération Reokeri
Les relations entre Reokeri et la Maaravie ont beaucoup évolués depuis les prémices de l'histoire. Autrefois en guerre ouverte, ces deux pays ont su mettre leurs différents de côtés au profit d'une alliance économique forte dont bénéficient les fédérations de Reokeri comme l'Empereur de Xia. Xia profite de l'éclatement du pouvoir en Reokeri dans ses négociations et ainsi crée des routes commerciales durables.
Royaume de Gallie
Les relations entre la Gallie et Xia sont tendues depuis l’arrivée des troupes de l’Empire en Prydain. Les Galliens craignent une invasion du pays, qui créerait des tensions dans tout Eraltis, risquant de mettre un terme à la Grande Paix. Les deux pays se considèrent l’un l’autre comme trop différent en terme de philosophie politique pour s’entendre véritablement sur des accords communs malgré le fait qu’ils aient tenté à maintes reprises de proposer des traités commerciaux ou diplomatiques.
Royaume du Prydain
Il n'existe pas de relation plus mauvaise que le Prydain et le Xia. Selon le peuple, le Xia, empire conquérant, a profité de la corruption du pays pour venir occuper les terres du Prydain. Même si ses actions aident profondément le pays, savoir que le territoire "nettoyé" par le Xia n'appartiendra plus au Prydain affecte énormément la population. Les combattants du Xia sont très mal vus, certaines rumeurs racontent même qu'ils auraient essayé de s'attaquer à des villes elfes dans les forêts. La manière dont ils traitent les civils sur place est plus que questionnable sur les véritables attentions du Xia.
Empire Central
Grâce à leurs systèmes politiques semblables, l’Empire Central et l’Empire de Xia ont très vite développé des alliances commerciales et militaires. La dernière en date et plus importante concerne la guerre contre le Prydain. L’Empire Central étant déjà occupé à combattre à la Grande Faille, il ne peut se permettre d’engager un grand nombre d’hommes dans la guerre contre le Prydain. De ce fait, l’Empire de Xia s’est proposé d’aider l’Empire Central dans sa propre guerre tout en continuant celle contre le Prydain en échange des éventuelles terres prydannaises qui reviendraient à l’Empire Central une fois la guerre finie. Les navires des deux empires se ravitaillent dans les villes côtières de l’Empire, et pour sceller cette alliance, Xia a offert des Lynx Xiens à l’Empire Central afin de plus facilement chasser les créatures d’Ergaloroth dans les terrains difficiles.
Royaumes du Nord
Royaume des Asturies
Une autre nation aux liens forts avec les Asturies, encore une fois par profit d’intérêt car les Asturies peuvent récupérer des ressources exotiques, surtout avec les différentes Familles qui veulent toujours avoir plus de biens que les autres.
Maaravie
Archipel d'Eïnelope
Avis du peuple
Militaire
Doctrines militaires
Troupes
Commerce
Ressources uniques
Routes commerciales
- Route maritime entre la ville de Yamashina et Kutogawa. Trafic de biens venant d'Eraltis et d'objets magiques créés dans les académies de Kimogata.
- Route maritime majeure entre la ville de Yamashina et Kutogawa. Trafic historique d'épices et de produits raffinés comme des vêtements ou des bijoux venant du Shogunat en échange de matière première comme des minerais Xiens.
- Route maritime entre la ville de Xuunran et Reokeri. Trafic de ressources manufacturés et commande de bateaux marchands.
- Route maritime entre la ville de Xuunran et Reokeri. Trafic vital de matières premières, principalement des minerais.
Place dans le monde
Culture
Le Xien
Le Xien est une langue en voie de disparition depuis la création du Liu. La complexité de la langue la rend difficile à apprendre et très difficile à maîtriser. C’est une langue qui n’est parlé uniquement que par certaines hautes sphères qui l’apprennent principalement par intérêt culturel que par intérêt pratique.
Sonorité
Les sonoritées du Xien sont proches du Liu ou même de Yashi. Les xiens ont décidé de créer un alphabet de transcription avec des “Symboles phonétiques”. On retrouve:
B X EI
P ZH AU
M CH OU
F SH AN
D R EN
T Z ANG TCHANG
N C ENG TCHENG
L S ER
G A I
K O U
H E U
J EH
Q AI
Prononciation
Là où tout devient compliqué, c’est au niveau de la prononciation des accents. Il existe 4 accents appelés “tons” qui peuvent complètement changer le sens d’un mot.
L’accent plat (noté “ā” sur une lettre dans le langage commun)
L’accent aigu (exemple: é)
L’accent grave (exemple: è)
L’accent grave puis aigu (noté “ǐ” sur une lettre dans le langage commun)
(Il existe un 5ème ton “neutre”, c’est à dire quand il n’y a pas d’accent.)
Exemple de mauvaise prononciation:
Fǎ ---> Loi, méthode
Fá ---> Radeau
L’accent Xien
Quand un Xien maîtrise peu voire mal un langage qui n’est pas le Xien, certaines erreurs pourront trahir ses origines:
Mettre des accents partout, même là où il n’y en a pas.
Avoir tendance à parler avec une voix très “nasale”.
Quelqu’un de Xia qui ne parle pas le Xien prendra le plus souvent l’accent, celui-ci se transmettant de génération en génération.
Fêtes
Fête de la renaissance: (1 Kadiel)
Le nouvel an Xien est un événement culturel qui attire tous les ans des visiteurs partout dans Liuyen. Le partage et les présents à autrui sont les usages majeurs de cette fête qui peut déborder sur deux jours tant elle est apprécié et pratiquée par énormément de monde, même dans d'autre pays. Il s'agit très largement de la plus grande fête de Liuyen.
Fête de la Dynastie: (16 Tyradal)
Littéralement en Xien "Adoration des xiens", cette fête regroupe des personnages importants comme des artistes ou des artisans connus qui se concentrent dans la capitale. Cette fête n'est pas vraiment une fête comme on pourrait en imaginer une, il s'agit plutôt de partage de savoir venant de tout le pays entre artisans, musiciens, paysans ou même maître des éléments.
Fête de Gogyang: (1 Yannedal)
Gogyang est la fierté de Xia. Cette fête à pour but de se remémorer ses accomplissements de ce héro de l'histoire du pays. Il s'agit du mage le plus puissant qui n'est jamais existé selon les xiens, un maître du feu au pouvoir jamais égalé. Les maîtres du feu ont tendance à faire leurs mouvements pour lancer des sorts à distance dévastateurs mais ce n'était pas le cas du héros. Sa spécialité était le combat au contact se battant uniquement grâce aux arts martiaux et au moment de toucher l'adversaire avec sa paume ou son poing, provoquer une explosion ou une vague de feu dévastatrice. En plus d'être fort, il vouait un amour incassable envers Hylenor et sa sagesse était respectée tout autant que sa puissance. Nombre de légendes à son sujet se sont créés au fil des années comme le célèbre feu d'Hylenor, une technique si puissante qu'elle aurait fait s'évaporer une partie du fleuve de Taiyuan.
Guildes
Cuisine
La cuisine au Xia est un art à part entière et particulièrement respecté. Les grands chefs cuisiniers sont au delà des plus autres artisans dans l'échelle sociale et appréciés des nobles qui souhaitent s’en entourer pour leurs cuisines. Le raffinement que l’on trouve dans les plats correspond au niveau de richesse d’un personnage au sein de Xia. Il n’existe qu’un unique schéma de repas qu’on divise en 4 parties:
Le Khougai
La première assiette qu’on vous servira sera sûrement un délice sucré en très petite quantité. Il s’agit d’une des rares voire la seule civilisation à commencer par quelque chose de sucré. Les xiens affirment qu’après un plat salé, le palais n’est pas prêt à capter toutes les sensations du sucré. Le Khougai le plus fréquent est un fruit local qu’on divise en morceaux qu’on trempe dans un liquide sucré comme du chocolat fondu préalablement.
L’Engyengai
Après le Khougai vient un plat à peine plus copieux. Il s'agit d'un ensemble complexe de légumes en morceaux très assaisonnés. Ce plat est difficile à apprécier pour les étrangers de part la complexité de sa saveur. C'est la seule partie du repas qu'on peut sauter sans vraiment briser les codes de la gastronomie au Xia.
Le Qigai
Le Qigai est l'épisode protéiné d'un repas protocolaire d'un noble de Xia. On apporte poissons ou viandes sans accompagnement sauf les kigyai. Les xiens considèrent ces mets comme chers et rares et donc à ne pas mélanger avec des légumes, considérés comme inférieurs et dénaturent le goût de la pièce principale du plat.
Note: Les Kigai sont des pâtes de riz uniquement développées au Xia.
Le Jezengai
Alcool fort permettant la digestion de tout le repas. C'est une sorte de fierté personnelle se partageant à tous qui veut montrer qui boira l'alcool le plus fort. A noter qu'être en état d'ébriété est extrêmement mal vu, les gens vous considère comme faible et incapable de mal connaître ses limites. C'est pire encore que de ne rien boire à la fin de son repas. Les enfants sont écartés de cette dernière étape du repas.
A noter que la cuisine en provenance de Reokeri est plutôt développée dans certaines parties plus pauvres du pays, liés aux prisonniers de guerre que le Grand Empire a pu faire au cours de ses conquêtes.
Les alcools
Les alcools sont la spécialité culinaire Xia. On retrouve la plus grande panoplie d'alcools de différentes saveurs et origines. Il est inscrit dans la culture Xia de boire de l'alcool dès le plus jeune âge. Cette tradition est tellement développée qu'il existe des alcools créés pour des tranches d'âge.
Agara
L'alcool le plus présent au Xia. Il s'agit d'un alcool de pomme de terre allant de 20 à 80 degré. Très apprécié des Xiens, il sert notamment d'alcool du quotidien et de toute classe sociale.
Choushanzhengaishou
Tord boyaux considéré comme alcool des plus forts. Il s'agit d'un alcool de fête qu'on boit en très faible quantité de part sa puissance aussi bien aromatique que chimique. On dit souvent que celui qui n'est plus capable de dire son nom n'est plus capable d'en boire. Il s'agit de rhum arrangé produit par le gouvernement lui-même dans le but de récupérer des fonds pour le trésor de l'Empereur.
Il existe évidemment énormément d'autres alcools, tous les alcools possiblement inventables avec les ressources de Xia existent tant il fait parti intégrante de la vie des Xiens.
Religion
La musique
La musique en Xia s'est fortement développée à partir de la fin des conquêtes de Xia vers Reokeri. Elle s'est inspirée des traditions musicales de Reokeri principalement pour créer un nouveau style et de nouveaux instruments. Parmi les instruments les plus populaires on retrouve la luth xienne en tonalité alto, la luth kutoga plus basse qui vient créer un continuo dans les ensembles harmoniques de Xia. Les percussions sont importées de Reokeri. Le style musical très militaire sous forme de marches s'est transformée à la fin des guerres en son opposé radical. On retrouve aujourd'hui une musique très harmonieuse et complexe tout en restant légère pour des mouvements entre 3 et 5 minutes.
Technologie
Depuis les premières conquêtes dans le domaine des hommes-lézards, la politique de l’Empire a été de concentrer l’économie dans une guerre totale contre Reokeri. Le but de ce conflit était d’étendre le territoire et d’instaurer par la suite une domination du continent qui était à l’époque tout le monde connu. Ces événements ont eu effet de développer énormément les secteurs industriels comme le minage et le forgeage, le fer étant le nerf de la guerre de l’époque. C’est par cette guerre totale que Xia a inventé l’acier très tôt dans l’histoire et ainsi prendre l’avantage sur ses ennemis. La magie s’est aussi énormément développé et c’est Xia qui en Liuyen eu l’idée en premier de l’utiliser pour la guerre en récupérant et formant tous les gens présentant des aptitudes magiques dès leur plus jeune âge. Néanmoins, les conquêtes étaient limités par le manque de nourriture dans le pays. Si l’industrie s’est beaucoup développée, ce n’est pas le cas de l’agriculture qui a stagné si ce n’est pas régressé durant la guerre. L’art et le savoir-faire pour construire de belles choses s’est aussi lentement perdue pour une production efficace et de masse. Aujourd’hui, Xia tente de rattraper l’énorme retard qu’il a prit avec le reste de son continent dans le domaine culturel malgré la gigantesque avance de la culture Kutoga qui atteint même Eraltis.
Magie
Points culturels
Environnement
Les villes
Les villages
Cités particulières
La capitale, Karachun
Xuunrann
Yamashina
Shangong
Shangong est la ville cosmopolite par excellence dans le Xia, autant par sa position géographique et son histoire. Il s'agit d'un véritable carrefour commercial et point de passage presque inévitable pour les étrangers qui vont et viennent. Pendant des siècles, la ville a été rythmée par la marche des soldats en route vers le Reokeri qui utilisaient le port de la ville en masse pour se déployer. Il s'agit aujourd'hui du second plus grand port du pays mais surtout un lieu plein de récits, fascinant pour les historiens et les voyageurs curieux. Des descendants d'envahisseurs Xien et prisonniers Konizans vivent ensemble dans une paix relative, comme si une habitude de côtoyer l'autre les avaient mené à peu mettre de côté leur passé sanglant. La ville s'organise en spirale et les populations les plus pauvres s'articulent sur les extrémités de celle-ci dans des quartiers ethniques. Malgré un lourd passé militaire, la ville a su assurer une transition économique efficace orientée vers l'exportation de masse d'épices uniques de la région. C'est d'ailleurs à Shangong qu'on retrouve les meilleurs cuisiniers qui mélangent savamment les mets uniques de la région, attirant chaque années des centaines de Liuyen. La ville se veut quelque peu indépendantiste par ses doctrines uniques en lien étroit avec l'acceptation plus ou moins importante de l'installation à long terme d'une population autre que les Xiens, c'est à dire de l'immigration. C'est d'ailleurs cette immigration qui a donné à la ville de Shangong le surnom de Ville-Continent puisqu'elle représente toute les ethnies de Liuyen en son sein à travers différents quartiers.
Shaoying
Shaoying est un pilier de l'économie de la capitale de l'Empire. En son sein, une petite faille est entourée par des maisons de mineurs qui travaillent dans cette mine à découvert. Cette ouverture dans la terre a toujours été présente de mémoire d'homme et est une crainte autant qu'une aubaine pour les plans d'invasion de l'empire. La mine en question regorge de ressources primordiales pour l'armée et la flotte comme du fer, du charbon ou du salpêtre. Les conditions de vie sur place sont proche de l'esclavagisme. Les mineurs sont des prisonniers venant de toute la région pour travailler jusqu'à la mort, surveillés par des gardes en permanence. Le village possède des murailles mais c'est uniquement pour contenir ce qu'il y a à l'intérieur et par extension ce qu'il pourrait y avoir. La crainte de l'Empire est que cette faille mène aux royaumes souterrains et qu'elle devienne un passage de choix pour les créatures d'Ergaloroth. En un clin d'œil elles se retrouveraient derrière la grande muraille et à quelques pas de la capitale. Un dispositif d'urgence a d'ailleurs été mis en place au cas où cette théorie serait fondée. Les mages de terre les plus puissants viendraient boucher la faille et couper net l'arrivée des engeances du Perfide. Il n'est pas rare de perdre des mineurs et de ne jamais les retrouver dans ces grottes labyrinthiques. Les gardes ont tendance à mieux nourrir quelques vétérans des mines pour guider les arrivants et assurer une efficacité optimale. Jamais d'évasion n'a encore eu lieu dans l'enceinte de Shaoying qu'on appelle parfois "L'étreinte d'Erèbe".
Quzhou
Hengguan
Meizihua
Au nord de l’île de Xiangrao, Meizihua est une jeune cité au port ne servant qu’à relier la ville fortifiée de Xuunran plus au sud. La pauvreté de la terre et le manque de ressources exotiques fait de l’agglomération un endroit peu prospère. Cette pauvreté a rapidement mené à une hausse de la criminalité locale. Peu à peu, Meizihua est devenu un endroit malfamé servant de repaire pour les brigands et de refuge pour les criminels en fuite. La seule présence de Xuunran et de Shandong permettent aujourd’hui d’éviter une prise de pouvoir d’un groupe de séparatistes mais il se peut qu’un jour cette ville devienne un véritable bastion concentrant tous les opposants de l’Empereur. Régulièrement, celui-ci envoie quelques divisions de soldats pour ratisser la ville à la recherche de criminels recherchés dans l’Empire. Un système de dénonciation s’est instauré avec le temps. Si les voisins d’un individu recherché le dénoncent, ils sont récompensés. Si l’individu est trouvé et qu’il s’avère que des habitants savaient mais n’ont rien dit, ils subissent la même sentence que le criminel en question. Cette stratégie s’est avérée très efficace mais a fracturé la population de Meizihua en deux groupes bien distincts. D’un côté les loyalistes sont ceux qui appliquent les ordres des soldats et dénoncent systématiquement. Les autres sont appelés anti-citoyens, ils couvrent les criminels ou en sont eux-même. Ces derniers sont activement traqués par la milice assignée à la ville, souvent d’anciens combattants descendant de ceux qui sont allés se battre pour les terres de Reokeri. Les anti-citoyens se terrent en général dans les quartiers pauvres encerclant la ville. Les loyalistes quant-à eux se concentrent dans le centre du bourg et dans le quartier du port, ceux-ci étant les plus protégés par la milice.
Lieux particuliers
Mont Shaoguan
Le Mont Shaoguan est le second mont le plus haut de Tengxiang, après le "Dragon furieux" des Monts Danhua. C'est aussi le troisième plus grand de tout l'Empire. À cause des collines, du terrain escarpé et du fleuve Yueqiu dont il est la source, il est très difficile d'y accéder depuis le sud de l'île. Cette imposante "forteresse naturelle" comme est fréquemment désignée la montagne par les habitants de la région, cause bien des problèmes pour les voyages du nord vers le sud de Tengxiang. Depuis des années, des tunnels sont creusés et des routes sont construites mais sans cesse laissées à l'abandon et devenues inutiles de par le manque d'entretien. Des éboulements ont déjà causés des dizaines d'accidents sur des zones de travaux et bientôt plus d'une centaine de personnes seront mortes sur le site de la montagne, tuées par des chutes de pierres. En revanche, peu de gens savent que la montagne est aussi le point de départ du fleuve Taiyuan. La découverte est assez récente et l'existence de deux sources en une seule montagne lui vaut aussi le nom de "Tortue gardienne". Le mont symbolise le calme, la sagesse, la pérennité, mais aussi la force. Ainsi, un visage de tortue a été gravé au sommet de celui-ci pour honorer le titre de la montagne. La grande quantité d'eau ainsi que sa pureté en font une ressource très prisée. De la main-d’œuvre a vite été, une fois la source du fleuve Taiyuan découverte, déployée pour permettre la collecte et le traitement de cette eau. Des installations permettant la récupération de l'eau ont rapidement été construites et, bien que traverser la montagne et les paysages qui l'entourent soit difficile, la gravir est bien plus simple ; des chemins suffisamment larges pour laisser passer plusieurs chariots semblent tout tracés sur le côté du pic rocheux et rendent l'escalade jusqu'aux sources facile. Quant la faune et la flore, elles sont toutes deux assez variées. Herbivores et prédateurs cohabitent au milieu d'arbres robustes et de plantes aquatiques. Des buissons aux feuilles extrêmement larges sont recherchés car les fibres sont bien assez souples et solides pour faire divers textiles. On trouve aussi sur la montagne des fruits rares et vivifiants, possiblement à cause des deux cours d'eau qui irriguent constamment la terre alentour permettant une végétation luxuriante. Le mont Shaoguan, réputé dans toute la région pour sa taille, son écosystème, son statut a aussi servi de terrain d'entraînement pour de nombreux maîtres élémentaires.
Mont Shangwei
"La fleur de la transcendance n'éclot que lorsqu'elle est nourrie par des sacrifices." Tels sont les mots du Maître Yun qui fût l'unique à atteindre le sommet de cette formidable structure rocheuse. Il s'agit d'une immense montagne, qui comme si cela ne suffisait pas précédait une autre montagne qui semble flotter sur la première. Ensemble, elles forment le plus haut point que l'on puisse atteindre au monde. Très pyramidaux, ces deux massifs rocheux successifs sont de véritables épreuves aussi physiques que mentales à gravir. De nombreux courageux ont essayé et ont perdu la vie. La montagne en elle même est néanmoins assez vide. Il y a peu de végétation à partir du moment où l'altitude commence à être importante. La faune et la flore se concentrent sur les flancs de la première montagne. Entre les deux monts, des rochers semblent tenir ensemble par un réseau de lianes robustes. Cet environnement a donné naissance à l'habitat naturel de créatures uniques en leurs genre. Il s'agit des “Yun”, des petits serpents capables de voler par des mécanismes encore méconnus. Leurs petites ailes semblent remarquablement bien prendre les courants d'airs bien qu'ils semblent capables de s'en passer. C'est aussi au sommet de la première montagne que s'est installé l'épicentre de l'art martial et magie de la terre. Plus accessible que celui de l'air, il reste néanmoins assez élitiste en ce qui concerne l'entrée de nouveaux apprentis. De part sa bonne réputation, c'est la seconde école la plus prisée après celle du feu. Les gens qui redescendent cette montagne au terme de leur entraînement sont qualifiés de personnages justes, droits et respectables. Enfin, le caractère unique de la montagne attire chaque année une marée de voyageurs que les Maîtres de la terre accueillent avec plaisir, ce qui permet de renforcer les relations entre les sages de la montagne et le reste du pays.
Mont Zhoushan
Le mont Zhoushan est la seconde plus haute montagne du Xia. L'amas rocheux se situe tout au nord du pays sur l'île de Xiantong et se compose principalement de roches sédimentaires comme le calcaire. Ces roches ont la particularité de s'effriter très facilement, rendant l'ascension du mont très dangereux. En effet, les chutes de roches sont très fréquentes et mortelles pour des grimpeurs chaque année. La montagne possède un certain aspect esthétique puisqu'on peut voir les différentes couches de sédiments, faisant alterner des couleurs brunes et ocres. Cela fait aussi de la montagne un lieu très prisé par les géologues qui s'intéressent à sa structure peu commune. Autrement, on ne retrouve aucun minerai en quantité exploitable. La faune est inexistante à cause du manque de flore. De plus, le climat glacial en hiver et brûlant en été est peu supportable. Des courants ascendants et descendants tournent autour du point culminant, provoqués par un phénomène inconnu. Les habitants vivant longtemps dans les environs se rendent compte que ces courants ont un cycle qui permet de les prévoir. Enfin, la montagne sert de source pour le Zong, un fleuve qui se divise au niveau du centre de l'île en deux parties pour se déverser respectivement dans la mer plus au sud. Le mont Zhoushan a vu naître les premiers Maîtres de l'Air, individus capable de manipuler l'air grâce à la magie élémentaire. Ils ont appris à utiliser les courants de la montagne pour se propulser à son sommet où en descendre sans trop de peine. De nombreux habitations isolées composées d'habitants fascinés par la montagne ont vu le jour et ont disparu au cours des siècles. Ce sont surtout les tempêtes dévastatrices qui détruisent tout sur leur passage toutes les décennies environ qui ont fait fuir les plus courageux au fil des années. Le Temple de l'Air s'est donc installé sur le sommet de la montagne, le premier Temple Élémentaire du pays. Son architecture est très ouverte et adaptée pour des habitants capable de contrôler l'air. On retrouve de grande arches et de somptueuses sculptures qui semblent venir d'un autre monde. Seuls les Maîtres de l'Air sont autorisés à pénétrer dans le temple où la magie élémentaire de l'Air sonne presque comme une religion. Pour devenir Maître de l'Air la condition est très simple, il faut être capable de maîtriser les vents violents de la montagne et atteindre le Temple. On les appelle aussi les Moines car ces Maîtres apprennent l'art de maîtriser l'air mais aussi l'art de vivre avec la nature et dans un certain respect de l'autre.
Mont Pingshan
Du haut de ses deux kilomètres et demi de haut, le Mont Pingshan se classe seulement
cinquième parmi les plus hauts pic rocheux du continent. Il s'agit cependant de la seule
montagne de l'île Xiangrao. Sa forme particulière, légèrement rectangulaire et écrasée au
sommet a soulevé plusieurs questions quant à son origine. Finalement, des géologues
Konizans ont fini par découvrir la réponse à cette question en observant tout d'abord
d'anciens cristaux d'origine magmatique, puis en prouvant l'existence d'anciennes
cheminées souterraines éteintes depuis des milliers d'années. Le Mont Pingshan a donc dû
être un ancien volcan qui a déclenché son ultime éruption il y a plusieurs milliers d'années.
Les géologues affirment que le cratère du volcan était obstrué lors de l'éruption et que
celle-ci a fait imploser une partie du haut du volcan et serait responsable de sa forme
particulière. Les scientifiques appuient de plus leur théorie, qui semble aussi farfelue que
crédible, sur l'existence d'un rocher de quelques mètres de diamètre visiblement composé
d'obsidienne en plein milieu du Fleuve du Quanchun. En termes de composition géologique,
le Mont Pingshan est unique en son genre ; il dispose, comme bien d'autres montagnes, de
minerais en tous genres en grande quantité, mais aussi de métaux bien plus rares et
précieux, faisant parfois de grands aplats de couleurs scintillantes à la surface de la
montagne. Cette teneur surprenante en métaux lui vaut le nom de "Tigre d'Acier".
Le choix
de nommer la montagne avec le nom de ce félin provient d'une ancienne légende dans
laquelle un tigre blanc aurait traversé une rivière pour apporter de l'aide à un village de
l'autre côté de la rive. La rivière est ici la mer, et les villages qui s'entraident sont représentés par Xuunrann et Quzhou. Le mont symbolise l'entraide, la persévérance, le courage et la
vigueur. De la même manière que les autres pics ont leur statue liée à leur animal gravée, le
Mont Pingshan a son propre visage de tigre ancré dans la roche tenace de la montagne. Les
ressources offertes par le pic et le titre qui lui est associé ont participé à la création des
armures des fantassins du royaume. Le choix de ces minerais en particulier se justifie par
leur propriétés thermiques fascinantes ; quelques plaques à base de ceux-ci disposées sur
le torse et placées sur des tassettes permettent de fournir une bonne isolation thermique et
de mieux supporter les environnements hostiles.
Les soldats de l'Empire les plus
méritants reçoivent un pendentif représentant un visage de lion en guise de récompense
pour leurs exploits. Les légendes qui tournent autour de la montagne en font un lieu réputé
dans tout Liuyen, d'autant plus que sa position géographique le rend visible de presque
toute la Confédération Reokeri.
Monts Danhua
Apparus au sud de Tengxiang il y a des décennies, les Monts Danhua font partie des plus belles montagnes de Liuyen. Celui à l'ouest, le plus élevé, est surnommé le "Dragon Furieux". Le "Phénix Ancestral", bien plus petit et plus à l'est, ne fait même pas partie des dix plus grands pics rocheux de Xia. Le premier, orné d'arches et de monticules de roches naturelles noires, contribuent à donner un aspect effrayant et majestueux à la fois. Il y règne une chaleur étouffante, et à certains endroits de minuscules geysers de fumée rougeâtre expulsent un gaz à l'odeur de soufre. Quelques rares et féroces bêtes y vivent, adaptées à l'environnement inhospitalier. De temps en temps, la montagne tremble violemment durant de longues minutes, d'où l'appellation "Furieux" de la montagne. Ces phénomènes, présumés sismiques, n'ont jamais été avant-coureurs d'une éruption ou d'un véritable séisme. Cependant, les plus superstitieux croient à l'annonce d'un cataclysme majeur ou pire encore, à la renaissance de dragons plus puissants et plus destructeurs que les précédents. C'est pour cette raison que quelques avant-postes ont été bâtis non loin de la montagne afin de surveiller le lieu et l'activité sismique. Le "Phénix Ancestral", quant à lui, tire son surnom de son histoire unique. Avant l'ère des dragons, le mont était couvert d'épaisses forêts et était refuge à de nombreuses espèces animales et végétales uniques. Les dragons, sans pitié, n'ont pas épargné la montagne ; elle fut incendiée et complètement brûlée en l'espace de quelques jours. C'est durant le Fléau de la fausse mort qu'un miracle se produisit ; plusieurs petits cataclysmes magiques, encore actifs à ce jour, firent repousser des hectares de champs de fleurs rouges et jaunes ainsi que des forêts d'arbres titanesques. Les végétaux continuent de pousser inlassablement et de gagner en taille et en robustesse, même si les phénomènes s'amenuisent chaque jour, en perdant de leur efficacité à mesure que la distance augmente. Certains arbres uniques, aux feuilles rouges et au tronc noir, disposent de propriétés ignifuges, en faisant des matériaux prisés. La proximité des Monts Danhua avec le Fort Qishan rendent le lieu encore plus stratégique, d'autant plus que les montagnes sont sur la côte est. L'unicité et la beauté de ces pics rocheux leur accorde une renommée mondiale, en faisant un véritable lieu de pèlerinage pour artistes et artisans.
Montagnes Yuedao
La chaîne de montagne de Yuedao vient séparer la mer des terres intérieures de l’île principale de Xia, tout au nord. Ce gigantesque massif barre la route aux vents violents provenant de la mer et semble avoir permis à la forêt Zoajin qu’elle encadre d’être si dense et prospère. Les montagnes de Yuedao ne sont pas très hautes mais sont plutôt imposantes. Elles sont bien alignées le long des côtes et ressemblent à une longue falaise irrégulière quand on l’observe depuis la mer. On suppose qu’il s’agit d’anciens volcans car on retrouve des roches inusuelles dans la composition de la plupart des autres montagnes de Xia. Riches en métaux, ces massifs ont été éventrés par l’activité humaine et son besoin de matière première. La cupidité humaine est infinie, mais les ressources des montagnes Yuedao, elles, voient une fin. Aujourd’hui il ne reste que peu de mines encore actives dans cette région, car les guerres ont poussé leurs exploitations jusqu’à les dépouiller de tout ce qu’elles pouvaient offrir. Malgré cette activité intense, qui pourrait faire penser que les routes et chemins doivent être tout tracés, la chaîne de montagne reste peu accessible et même désagréable à arpenter par sa nature même. La flore au pied des montagnes est fragile et n’a rien à offrir. La faune quant à elle, se trouve être est aussi accueillante que le froid mordant de cette région abandonnée.
Un empereur d’un autre temps décida un jour d’aménager un gigantesque passage jonché de ponts et tunnels dans ces montagnes pour faciliter l’acheminement des ressources et permettre aussi d’accéder plus facilement à la mer derrière les montagnes. Ce projet fut soldé par un effondrement meurtrier qui tua des centaines de mineurs innocents. Ce drame sera plus tard nommé Tragédie de Yuedao et fera le tour de l’empire. Malgré son ancienneté, il existe un tabou dans les villes de Hengguan et Yamashina qui s’est instauré avec le temps. De plus, cela a créé une sorte de paranoïa persistante sur un aspect maudit de ses montagnes, née des légendes et des rumeurs des locaux qui ne se sont jamais éteintes en plusieurs siècles. Selon les dires des habitants vivant proche de ces montagnes, les défunts mineurs viendraient hanter tous les voyageurs qui s'aventurent en ces lieux hostiles.
Montagnes Zhentou
Marais du Taihou
Les Marais du Taihou sont connus pour regrouper le plus grand nombre d'installations Rashken et Kobolds de tout Liuyen. C'est pour cette raison qu'une muraille aussi imposante fut bâtie entre le Fort Qishan et ces terres désolées. De par sa proximité avec l'océan au nord et au sud, près de 30 pourcents du marais est immergé. Ces conditions sont idéales pour les créatures d'Ergaloroth qui peuvent se déplacer à leur aise dans cet environnement impraticable pour les chevaux, les machines ainsi que les chevaliers en armure lourde. Bon nombre de repaires et de tanières sont parsemées de part et d'autre du sol boueux. Avec des accès aux Royaumes Souterrains à proximité, les Marais du Taihou font partie des lieux les plus surveillés de l'Empire, si ce n'est le plus surveillé. Cette région du monde a aussi la particularité d'abriter des Dragons Aqueux, une créature particulièrement vicieuse que certains Kobolds parviennent à dresser et à monter. Ces cavaliers Kobolds n'en perdent néanmoins pas leur agilité, leur perfidie et ingéniosité ; bien au contraire, à l'aide de ces créatures, ils peuvent tendre des pièges bien plus efficaces ou s'en prendre seuls face à un fantassin impudent. Bien que désignés en tant que dragons, ces monstres ressemblent plutôt à des lézards couleur ébène imposants mais dépourvus ailes. S'ils ont été nommés de cette manière, c'est simplement dû à leur date de découverte, qui fut des dizaines d'années avant que les premiers dragons n'apparaissent. Leur membrane et leurs écailles sont prisées car elles permettent de fabriquer des armures fendant l’eau et facilitant grandement les déplacements dans celle-ci. L'air vicié qui règne au cœur des marais serait dû à des excroissances d'origine inconnue sur le tronc de certains arbres. Le phénomène, bien que très peu observé, a été examiné à plusieurs reprises par alchimistes et herboristes qui confirment cette hypothèse. De temps à autre, des petits groupes traversent la muraille pour recueillir divers échantillons, notamment de plantes afin d'en apprendre plus sur l'environnement hostile que sont les Marais du Taihou. Le cuir de certaines créatures provenant du marais pourrait permettre de créer un masque filtrant l'air impur du marais. Une fois certain de son efficacité, un tel objet serait utile dans bien plus de situations, par exemple face à des fumées toxiques ou des tempêtes de sable.
Plaine Fuyang
Localisée à l’ouest de l’île principale, Tengxiang, la Plaine Fuyang est située entre le Marais du Taihou et le Fleuve Taiyuvan. Proche de la capitale, on observe fréquemment voyageurs, groupes d'aventuriers, escortes ou transports de marchandises sillonner la plaine en quête de leur destination. Cette effervescence est due aux environnements alentours fortement visités et à la présence de Shaoying et du Fort Qishan à quelques lieues d'ici. Les quelques arbres dispersés sur la plaine sont réputés pour être parmi les plus beaux et les plus faciles à travailler de Tengxiang. Le terrain est facile à traverser, avec quelques collines qui créent du relief dans le paysage. Lorsqu’il a plu, des mares se forment dans des creux et permettent aux bêtes de s’abreuver ou d’établir un camp autour pour un groupe désirant faire une pause et dormir à la belle étoile. Néanmoins, les nombreux déplacements et l’importance de cette plaine ont grandement appauvri son écosystème. Des mercenaires et autres combattants sont employés pour neutraliser monstres et bêtes sauvages qui seraient repérés en ces terres. De ce fait, certaines espèces de plantes et d’animaux ont vus leur nombre descendre petit à petit au fil des années. Depuis, des lois et restrictions ont été imposées pour protéger la faune et flore et empêcher la disparition d’espèces. Malgré tout, les populations continuent à diminuer, ces règles n’étant jamais totalement appliquées. Ces vastes terres qui s'étendent à perte de vue se sont faites piétiner à quelques reprises par deux, voire trois armées lors de combats sanglants. La chair et les restes des soldats ont néanmoins permis, avec l'acharnement de fermiers, d'agriculteurs et beaucoup de main-d'oeuvre d'offrir un paysage fleuri et des routes faciles à emprunter. Lors d'événements ou de périodes festives, c'est ici que se déroulent ou sont construits les édifices temporaires liés à la fête. Certaines villes encore plus éloignées viennent parfois représenter leur cité en apportant certains de leurs produits locaux ou montrer leurs talents au reste du continent. L'espace très large disponible permet à chacun d'avoir sa place et ainsi profiter pleinement de la plaine et ce qu'elle a à offrir.
Forêt Zaojing
Jungle Shantong
En plus d'être extrêmement vaste, la Jungle Shantong est l'unique jungle de tout l'empire. Son emplacement, entre Tengxiang et Shaojing, est devenu un inconvénient de taille pour le développement. La végétation, dense et proliférante, couvre l'entièreté de l'île Miantou et empêche tout convoi de la traverser. Même de simples groupes de voyageurs trop importants ont des difficultés à progresser. Ainsi, depuis des décennies, l'île est laissée à l'abandon et simplement contournée par bateau. Éventuellement, biologistes et herboristes s'y rendent pour faire quelques études sur la faune et la flore uniques qu'offre l'environnement, mais rien de plus. Quelques délégations de soldats ou d'aventuriers tentent de l'explorer et, par la même occasion, de supprimer une partie de la jungle, en vain, car celle-ci repousse en quelques semaines.
Le labyrinthe naturel de végétation rend la cartographie pratiquement impossible et l'île reste donc pour ainsi dire inconnue et inexplorée. Au nord, des ruines d'édifices légèrement surélevées sont visibles à l'œil nu mais à ce jour, personne ne s'y est encore rendu. La structure de l'île permet aux bateaux d'accoster uniquement au sud ; l'île, en pente continue, dispose de plages au sud alors qu'au nord, des falaises escarpées et des récifs empêchent tout navire de s'approcher. Les historiens présument que ces bâtiments ne sont probablement que d'antiques lieux de prières xiens, vieux de plusieurs siècles. Néanmoins, la présence d'une gigantesque statue, représentant chaque espèce de Dolreïde se serrant la main remet en question le véritable but de ce lieu. Comparée aux ruines alentours, la statue semble encore tenir debout, partiellement intacte. À l'aide d'une longue-vue, on peut observer que seules les visages des statues semblent détériorés.
Îles Xuang
Les Îles Xuang sont sujettes à deux cataclysmes de taille moyenne situées sur deux îles différentes. Ces cataclysmes se repoussent entre eux pour des raisons méconnues malgré de nombreuses études menées à leur sujet. Les mages pensaient découvrir une sorte d’anti-magie dans l’un des deux cataclysmes mais il semblerait que ce soit plutôt la nature de des cataclysmes qui fait qu’ils se repoussent plutôt que la magie en elle-même. Les effets des cataclysmes en question sont extrêmement variés et imprévisibles, allant d’une vague de flamme à des tremblements de terre en passant par de gigantesques tempêtes. De nombreux chercheurs affirment que ces deux îles n’en formaient qu’une il y a fort longtemps mais que les forces cataclysmiques ont finit par déchirer la terre et créer la géographie que l’on connaît aujourd'hui. Évidemment, ces îles ne sont pas habitées, ni ne sont fertiles d’ailleurs. Elles ne sont pas de réelle utilité mis à part la tentative de mieux comprendre les cataclysmes qui sévissent dans le monde. Des gigantesques montagnes de cristaux magiques se situent à l’épicentre des désastres magiques et pourraient les alimenter d’une façon encore inconnue. Ces cristaux sont inexploitables et instables pour des raisons évidentes. Enfin, on raconte qu’un groupuscule de mages surpuissants s’adonnant à des sciences occultes à l’abri des regards utiliserait ces îles pour faire passer une sorte de rituel d’initiation à ses nouveaux disciples. Le but serait de traverser ces îles en passant par son centre, là où de fortes tensions magiques ont lieu. D’après les mages de l’académie de de magie de Karachun, les risques sont gigantesques et la mort pour un mage serait une fin à souhaiter en tentant ce rituel.
Fort Qishan
Le Fort Qishan se situe dans l'ouest de Xia sur une position très particulière par rapport aux intentions de conquête de l'empire au cours de l'histoire. La forteresse fait face aux marais de Taihou et bloquant tout passage vers la capitale. Cette structure à pour objectif de bloquer les attaques venant de l'Ouest et plus précisément des marais qui sont infestés de créatures d'Ergaloroth. Elle permet aussi de mobiliser rapidement des troupes pour défendre la capitale si besoin il y avait. Le fort en lui même est une sorte de petit château et un petit village entourés par d'immenses murailles de pierre. Les deux entrées sont tournées vers les points cardinaux Est et Ouest et sont contrôlés par des gardes expérimentés face aux stratégies employées par d'Ergaloroth. Le château est construit selon les traditions de Xia et est considéré comme un chef d’œuvre. D'un point de vue militaire et tactique, il est très difficile à faire tomber, même pour les armées les plus préparées. Régulièrement, le fort envoie des éclaireurs et des combattants pour contrôler de la côte nord jusqu'à sud. L'objectif principal et d'être rapidement capable d'atteindre n'importe quelle partie de la Grande Muraille pour empêcher l'avancée de créatures perfides. Ce pouvoir d'action a permis de bloquer net toutes les tentatives du Malin de briser le mur. La muraille a été construite en même temps que Qishan, dans le courant de l'époque des héros. Sa construction a mobilisé énormément de ressources et a prit presque cent ans, surtout grâce à l'aide de nombreux maîtres de la terre. Avant le mur, le Xia était fragilisé par les attaques venant de cette région; la peur était installée dans la capitale. La ville de Shaoying n'existant pas encore et il aurait été une ineptie rien que de penser à installer des Xiens dans un lieu si proche des marais. La plupart des combattants qui viennent se battre à la Muraille sont des combattants âgés qui n'ont certes plus leur vigueur d'autrefois mais une expérience que les jeunes guerriers respectent et envient. L'histoire a rapidement montré que défendre la Muraille était question de stratégie et de connaissance des monstres d'Ergaloroth plutôt que de compétences individuelles. Les guerriers qui possèdent ces deux qualités sont naturellement préparés à d'autres tâches plus intéressantes selon l'Empereur, comme préparer une nouvelle vague de conquête.